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North Bay Public Library FFIC A Robit 33874005455299 French - Adolescence Fiction Available -

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  • ISBN: 9782897922900
  • Physical Description: 264 pages ; 22 cm.
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  • Publisher: Boucherville (Québec) : Éditions de Mortagne, ... Read More

Content descriptions

Summary, etc.:
Un roman réaliste qui aborde le phénomène de la ... Read More
Target Audience Note:
À compter de 14 ans.
Subject: Québec (Province) Romans, nouvelles, etc
Angoisse Romans, nouvelles, etc
Mère et enfant Romans, nouvelles, etc
Responsabilité Romans, nouvelles, etc
Rôle parental Romans, nouvelles, etc
Dépression Romans, nouvelles, etc
Enfants de mères vivant avec un trouble de santé mentale Romans, nouvelles, etc
Frères et soeurs Romans, nouvelles, etc
Adolescentes Romans, nouvelles, etc
Summary: La vie est loin d'être facile pour Marianne, quinze ans, dont la mère souffre de dépression profonde depuis de longues années. C'est pourtant sans jamais se plaindre qu'elle prend tout en charge à la maison, rentrant sitôt l'école terminée pour faire le ménage, gérer les finances, préparer le souper, aider son jeune frère et sa jeune soeur dans leurs devoirs, veiller à ce qu'ils aient un lunch équilibré le lendemain, les rassurer lorsqu'ils se sentent abandonnés et faire quelques activités avec eux en leur donnant le sentiment qu'ils évoluent dans une famille unie. Elle n'hésite par ailleurs pas à manquer ses cours pour prendre soin d'eux lorsqu'ils sont malades et à sacrifier ses nuits de sommeil pour gérer les crises de panique de sa mère. Ceci tandis que son père accepte un emploi de transport routier pour alléger leur situation financière précaire. Ce qui signifie qu'il est à l'extérieur de la ville du lundi matin au vendredi soir. Son absence a toutefois un impact très négatif sur la mère de l'adolescente, qui fait de moins en moins d'efforts pour quitter son lit, se doucher et manger, allant même jusqu'à annuler ses rendez-vous avec les travailleurs sociaux et à cesser par intermittence de prendre ses médicaments, ce qui engendre des épisodes de violence. En dépit de la pression toujours plus grande qui pèse sur ses épaules et qui met en péril sa propre santé, Marianne se cramponne désespérément à l'espoir d'une guérison et s'acharne à minimiser le drame qu'elle vit de crainte que la DPJ ne fasse éclater la famille. Une rencontre avec camarade dont la mère est alcoolique, les commentaires de sa seule amie et des discussions orageuses avec son frère aîné de 17 ans, qui affirme qu'elle doit cesser de surprotéger sa mère et lui remettre le fardeau de sa guérison, lui ouvrent toutefois peu à peu les yeux sur la spirale de mensonges dans laquelle elle s'enlise peu à peu en entraînant le reste de la fratrie avec elle... [SDM]
Un roman réaliste qui aborde le phénomène de la parentification sans fard ni pathos en donnant à plonger dans le quotidien d'une adolescente terriblement attachante et criante de vérité, qui oscille entre le chagrin, l'impuissance de voir sa mère se détruire, l'angoisse que cette dernière ne guérisse jamais ou qu'elle attente à sa vie en son absence, le sentiment que tout repose sur ses épaules et la colère de constater que tout ce qu'elle fait pour aider n'est pas reconnu par ses parents. La pression sous laquelle elle croule, et qu'elle s'acharne pourtant à nier, va grandissant et on ne peut qu'éprouver une compassion douloureuse pour elle alors qu'elle tente farouchement de maintenir la famille unie et un tant soit peu équilibrée en refusant de voir que son propre père s'évade à sa manière en prenant le travail comme prétexte. Le cercle vicieux dans lequel se maintient inconsciemment l'héroïne en déresponsabilisant ses parents est très bien démontré, tout comme l'impact que peut avoir une dépression non traitée sur la famille et les préjugés dont fait encore l'objet la maladie mentale. Marianne n'ose en effet pas parler ouvertement de la condition de sa mère de crainte des jugements que cela pourrait entraîner et en vient à demander au reste de la fratrie de mentir (notamment aux professeurs) lorsque la situation se met à déraper encore plus sérieusement. Des sauts dans le temps mettent d'ailleurs efficacement en lumière l'aggravation du problème de la mère et son impact sur les enfants, qui souffrent d'insécurité et d'énurésie, tandis que le jeune frère de Marianne reproduit la violence qui pointe à la maison en intimidant une camarade. Une lente prise de conscience s'effectue toutefois au fil de la narration à la première personne, la jeune fille arrivant enfin à admettre qu'il n'est pas normal qu'elle n'ait aucune vie sociale et que ses parents se délaissent de leurs responsabilités sur elle. La finale est remplie d'espoir, mais on regrette un peu la rapidité avec laquelle le roman se dénoue en évoquant avec empressement le retour du père en ville, l'impact positif qu'il entraîne sur son épouse (qui s'inscrit à un groupe de soutien) et l'intervention de travailleurs sociaux. Quelques chapitres supplémentaires auraient permis un portrait encore plus complet du sujet. Ce roman, qui aborde un thème extrêmement rare, est néanmoins essentiel et se termine sur une liste de ressources d'aide établies au Québec et en France.
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